Plan de relance : 7 choses à retenir des mesures du gouvernement pour les TPE et PME

31/03/2021

En décembre 2020, le Ministère de l’Economie, des Finances et de la Relance a annoncé les dispositifs à destination des TPE et PME. Ces dispositifs s’inscrivent dans le plan de relance du gouvernement annoncé dès septembre 2020, afin de limiter les impacts de la crise sanitaire sur notre économie. 

Comprendre le contexte général 

Plan de Relance, Tremplin pour la transition écologique, … Il peut paraitre difficile de comprendre de quoi il s’agit quand nous parlons des mesures de relance du gouvernement. Voici une petite chronologie explicative : 

– Le 3 septembre 2020, le Gouvernement annonce un plan de relance intitulé “France Relance” qui se veut être une “feuille de route pour la refondation économique, sociale et écologique du pays.” Des mesures de soutien aux entreprises sont déclinées selon 3 volets principaux : la cohésion, la compétitivité et l’écologie. 

– Combien ? 100 milliards d’€ 

– En décembre 2020 est publié Le Guide des dispositifs à destination des TPE et PME qui décline les mesures de soutien envers les TPE, PME et ETI industrielles selon 9 thèmes bien précis. 

– Combien ? 40 milliards € 

– Dans le cadre de ce plan de relance national, l’ADEME lance un dispositif simplifié de financement pour les TPE et PME souhaitant prendre le virage de la transition écologique. Ce dispositif intitulé “Tremplin pour la transition écologique des PME” qui recense 60 mesures, dont une nouvelle version est sortie le 19 février 2021.  

– Combien ? 30 milliards d’€ 

Mais comment s’y retrouver parmi toutes ces informations, alors que la crise sanitaire nous demande de nous adapter sans cesse pour continuer au mieux nos activités ? 

Pas de panique, le Cabinet de Saint Front vous aide à éclaircir les points d’attention des mesures gouvernementales. Etant nous-même acteur de la Responsabilité Sociétale des Entreprises, il nous tient à cœur de vous présenter un focus sur les mesures concernant notre cœur d’activité.  

1 – Réduire sa consommation d’énergie

La maitrise de ses ressources est un réel enjeu pour les entreprises. En plus de limiter les impacts sur l’environnement, une bonne maitrise de son énergie permet également aux entreprises de faire des économies. Les aides de l’ADEME portent sur trois volets : la lutte contre le changement climatique, la rénovation globale des bâtiments et de qualité de l’air et l’éclairage.

2 – Maitriser et réduire ses déchets 

Les déchets sont un réel problème pour notre biodiversité, entre les déchets retrouvés dans les océans et le commerce de déchets international, le meilleur déchet est celui qu’on ne crée pas. Afin de permettre aux PME de mieux maitriser leurs déchets, de les trier, les recycler et les réduire, l’ADEME propose 13 mesures incitatives, dont les 3 suivantes :  

3 – Transformer ses mobilités    

Les mobilités douces sont en plein essor et les entreprises prennent de plus en plus de mesures afin de les valoriser. En plus de limiter les impacts les gaz à effet de serre, certaines mobilités sont vectrices de bienfaits sur la santé physique et mentale. Afin de permettre au PME de développer les mobilités douces pour leurs employés, l’ADEME met en place 11 mesures favorisant les mobilités moins néfastes.

 Parmi celles-ci, en voici 3 que nous avons choisi de vous présenter : 

4 – Développer et maintenir l’emploi 

Sans surprise, la crise sanitaire a fortement dégradé la situation concernant les offres d’emploi. Entre les licenciements, les contrats non-renouvelés et le gel des embauches, les places se font rares et les candidats sont nombreux. La situation est encore plus compliquée pour les personnes qui arrivent sur le marché du travail. De plus, certaines activités ont connu une fermeture administrative sans possibilité d’adapter leur activité numériquement. Des mesures incitatives en faveur des jeunes travailleurs, des alternants et des travailleurs handicapés ont ainsi été proposées, ainsi que des mesures visant à maintenir les emplois déjà en place.  

Au menu : des mesures pour l’aide à l’embauche des jeunes et des jeunes en apprentissage, des primes à l’embauche pour les travailleurs handicapés et les alternants en situation de handicap, aide au Volontariat Territorial des Entreprises, allocations pour l’activité partielle de longue durée pour les secteurs très impacté par le COVID, des subventions pour les salariés en activité partielle et des mesures de facilitation de prêt de main d’œuvre entre entreprise.

Voici un exemple de mesure pour favoriser l’emploi :

5 – Accompagner la transition numérique  

Distanciel”, “visio” et “télétravail” : si ces mots existaient déjà dans le monde d’autrefois, ils sont désormais monnaie courante au sein des entreprises. La crise sanitaire a impacté nos modes de vie, nos modes de consommation et nos habitudes du quotidien, et nombre d’activités ont dû s’adapter à ce virage numérique. Pour aider les entreprises qui ont dû adapter leur activité ou qui développe une activité dans « l’industrie du futur », une panoplie de subvention et d’accompagnement est proposé. 

Au menu : des accompagnements gratuits pour la formation et la mise en réseau avec des professionnels du numérique, subvention pour le conseil et l’investissement dans l’industrie du futur, garantie de prêt et chèque numérique pour l’achat de matériel numérique. 

Voici un exemple de mesure pour accompagner la transition numérique :

6 – Couvrir la nécessité de financement 

Une entreprise supporte des coûts fixes, et lorsque son activité est fortement ralentie ou mise à l’arrêt, maintenir une trésorerie devient un véritable travail d’équilibriste. Pour aider les entreprises à maintenir leurs fonds propres, plusieurs types de prêts et d’aides défiscalisées sont proposées.

Au menu : des prêts garantis par l’Etat, des prêts participatifs, des accompagnements par des conseillers, des aides défiscalisées

7 – Le choix de la relocalisation 

Afin de soutenir les entreprises souhaitant développer des activités en France, le gouvernement met en place trois mesures pour faciliter la relocalisation. Il s’agit particulièrement d’accompagner les secteurs industriels dans six secteurs stratégiques : l’aéronautique, l’automobile, le nucléaire, l’agroalimentaire, la santé, l’électronique et les intrants essentiels de l’industrie. D’autre part, le but serait d’avoir des retombées économiques qui dynamisent les territoires. 

Au menu : des accompagnements pour les entreprises ayant un projet d’implantation industrielle en France, des subventions pour l’implantation.  

Voici un exemple de mesure pour la relocalisation industrielle : 

Les points abordés dans le Plan de relance mais non traités ici :

– Aide pour l’innovation (maintien des emplois en recherche et développement et aide à la levée de fonds),

– Aide pour la rénovation des bâtiments dans une optique de meilleure performance énergétique

– Aide pour les entreprises exportatrices ou souhaitant développer l’export qui ont vu leur marché en difficulté lors de la crise sanitaire

– Aide au développement des entreprises, pour les entreprises qui souhaite un accompagnement par des professionnels pour s’adapter aux conséquences de la crise sanitaire.

– Aide pour l’éco-conception et la labellisation (par l’ADEME)

– Les aides de l’ADEME pour : l’efficacité énergétique des équipements de froid commerciall’isolation et la ventilation de mon bâtiment industriel existant, et la production de chaleur et de froid pour mon bâtiment industriel ou agricole existant

 

Rédigé par Elise Gioani et Nathan Noël

.

Laissez-nous un commentaire

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site est protégé par reCAPTCHA et la Politique de confidentialité, ainsi que les Conditions de service Google s’appliquent.

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.